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À PROPOS

James

À 8 ans, mon père m'a mis un accordéon dans les mains. C'était pour jouer une valse que, déjà, on fredonnait à la maison. J'ai d'abord appris sur le tas, « avec la musique, tu passeras partout », disait mon père, lui aussi musicien. À 12 ans, il m'a confié la batterie au sein de son orchestre. À 14 ans, ce fut l'accordéon. Ensuite, je suis parti pour l'armée, dans la musique, au 93e régiment d'infanterie. Et j'ai connu, à Paris, les cabarets.

Après les cabarets, ce fut de très grands orchestres de renommée mondiale, jusqu'aux Trois ménestrels (un groupe vocal très populaire des années 50), où je fus engagé pour un mois. Je suis finalement resté huit ans avec ces vedettes internationales. Je suis passé aussi à la Comédie française, avec le Bourgeois gentilhomme. Durant toutes ces années, j'ai parcouru le monde. En 1975, j'ai décidé de revenir à Saint-Martin-des-Fontaines, dans la maison familiale. Sur l'avis d'un voisin, j'ai ouvert le restaurant cabaret la Coussotte. J'avais 40 ans.

Ma vie a été très mouvementée, jusqu'à déprimer parfois. Aujourd'hui, j'ai retrouvé des raisons de vivre et de partager. J'ai toujours été un saltimbanque. Depuis que je suis ici, je n'ai jamais joué autant de musique de ma vie. Le 226, c'est mon nid à musique.

Je compose, j'ai enregistré plusieurs CD, je fais des arrangements musicaux. J'anime aussi des soirées ou des après-midi dans les maisons de retraite.

Le vendredi, je garde ma journée pour faire des arrangements musicaux avec mon accordéon pour la messe du vendredi soir que je ne veux pas rater. À 78 ans maintenant, l'essentiel c'est de partager...

En 1955, James avait 20 ans. Il a été sélectionné pour représenter la France au Festival international des jeunes communistes, avec Hubert Rostaing et Stéphane Grappelli, Francis Lamarque et sa guitare et en vedette Yves Montand et ses 5 musiciens. Le Directeur de chez Muza, firme de disque, est venu le cueillir dans sa chambre de l’hôtel Warsawar et lui a fait enregistrer 4 sambas Brésiliennes avec une rythmique Brésilienne de 4 musiciens. 6 ans plus tard, son père Benjamin l’entendait dans "Tico-Tico" sur Radio Moscou.

En 1968, avec Dalida qu’il accompagnait à la batterie et 2 chansons à l’accordéon, le Directeur de chez GlossKoncert vient le chercher dans sa chambre  de l’Hôtel Russia à Moscou et lui demande d’enregistrer 4 valses de Paris dont: "Sous le Ciel de Paris". Et bien par Elga Khrouchtcheva qui lui souhaite toujours son anniversaire le 8 août, Elga lui a annoncé qu’elle l’entendait tous les matins en faisant sa toilette à 7h. Car maintenant "Sous le ciel de Paris" est l’indicatif de l’émission en français de Radio Moscou, jouée par James.

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